« Comme Dernière fin du monde avant le matin est né d'un orage, enfant, j'étais passée à côté de la poésie, celle, chargée de siècles, qui est partie intégrante de notre patrimoine, parce que l'école me l'avait servie comme un exercice froid dénué d'émotion. À mes yeux, un recueil de poésie n'était qu'une austère suite de poèmes sans histoire, alors que la poésie n'était, justement, qu'émotion. » S. R.-T. Émotions fortes, situations réalistes, font que ce recueil de textes et de dessins - à travers l'histoire simple d'un enfant habité par la nuit dans laquelle il s'est perdu - n'est comparable à nul autre. L. M.
Des poèmes tirés de ce recueil sont publiés dans l'anthologie Les nouveaux poètes français et francophones de Jean-Luc Favre et Matthias Vincenot (Jean-Pierre Huguet éditeur, 2001 ; rèd. 2003) en partenariat avec France Culture, et des fragments, traduits du français en roumain par Rodica Draghincescu, dans Poezia n° d'hiver 2003 Poésie et rêverie (l'hiver = "Iarna" en roumain), revue de l'union des écrivains et du ministère de la culture de Roumanie.