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Romancière, poète

 

 J'air

 

Dernière fin du monde avant le matin

 

18 juin 2006 7 18 /06 /juin /2006 22:16

« Serait-ce tomber dans la facilité que de comparer Sarah K.477 avec La vie sexuelle de Catherine M. ? Ces deux romans peuvent tous deux paraître inutilement provocants ou génialement libérateurs. Catherine montre une liberté volontaire du corps, une sexualité assouvie par envie alors que Sarah doit baiser par besoin, son désir s’emparant de sa volonté et rendant au corps son autonomie quasi bestiale. Sandrine Rotil-Tiefenbach traite ici d’un sujet plus pathologique que le "je suis directrice d’Art-Press et je suis une chienne" de Catherine Millet (même si nous ne limiterons pas ce livre à cet intitulé). »

SOPHIE DE LABOULAYE, zone-littéraire.com

 

« Mais laisses-moi encore imaginer que le monde dans lequel nous vivons n'est pas si triste et vide d'amour ! Laisses-moi croire encore un peu que les femmes sont plus heureuses que Sarah... […] Ton livre m’a parfois écoeurée. Une scène notamment est extrêmement violente et j'avoue avoir eu du mal, en tant que femme, à la supporter. »

SEVERINE CAPEILLE

 

« Ce qui me plaît, dans Sarah K.477, c'est l'approche habile et artistement conduite d'un thème plutôt périlleux parce qu'on risque d'y laisser découverte pour longtemps une part imprévue de soi, dévoilée et souffrante, où l'obscène gangrène la beauté ; ce qui me plaît, c'est la sincérité, l'aveu sans crainte ni retenue ; le dessin délicat, au fil des phrases, du désir gouverné comme dans les contes anciens où tout se réalise. Ce qui me plaît, c'est la partition baroque qui se joue, qui crée la perspective, installe, au millimètre, des précipices qu'on frôle, à la poursuite du vertige. Ce qui me plaît, c'est l'élégance du dit, la marche de la page en paragraphes au déhanchement étudié, comme sur des hauts-talons. Ce qui me plaît surtout, c'est le souffle, la respiration. Quoi encore qui prolonge cela ? Eh bien, l'écriture, c'est elle qui toujours me conduit, me transporte et m'éclaire. Et, dans les pages de Sarah K.477, je suis bien, rien ne me brutalise, point de choc, de la douceur hardie, de la tendresse drue, et des hommes pour elle, la chair d'avant Mallarmé, celle de Laclos, celle de Fragonard, l'originelle, celle qui vit !
L'amour humain comme une magie antéprandiale, le bonheur d'avant soi.
Bravo Sandrine, et merci »

JEAN-JOSEPH JULAUD, écrivain

 

« L'édition a re-découvert avec La vie sexuelle de Catherine M. et, plus récemment avec Le bonheur de Denis Robert, le potentiel de la littérature dite "érotique". On peut se laisser aller à placer Sarah K.477 dans le même registre… Quoique… Ici, pas d'écriture documentaire façon Catherine Millet, ni de goût d'inachevé brinquebalant façon Denis Robert… En l'espèce le sexe est présent, certes, mais il se distille dans l'écriture et ce ne sont pas les scènes classées "x" que le lecteur gardera en lui, mais bien l'expression très nouvelle du désir féminin. Le style de Sandrine Rotil-Tiefenbach est résolument moderne. »

FRED SAUTON, Au détour d'un livre, chronique en real player sur le site littéraire de Mano Solo

 

« Non, SARAH K, n'est pas une nymphomane. C'est une amoureuse en quête d'innocence. Il est curieux qu'une femme qui coule comme l'eau poisseuse d'une rivière soyeuse, soit recentrée vers le camp spécifique d'une maladie. SARAH K aime, vit, se dédouble. Je souhaite à toutes les femmes d'embraser un peu de sa chair vive pour ne pas mourir, les rétines polluées de vers de terre. Même un quart de seconde...
Si l'amour avait une définition, alors nos étagères seraient encombrées de formules de cuisine avec dosage adéquat et Sandrine R.T n'aurait pas accouché d'un livre où la sincérité d'une quête initiatique, en est le seul moteur. L'amour est purement instinctif, il répond à une curieuse alchimie et certainement pas à une définition. Si l'innocence avait une définition elle serait jumelle de l'Amour. C'est pour cette raison que SARAH K. me touche. »

FRANCA MAÏ, écrivain

 

«"Sarah K.477", roman d'une nouvelle expression de la femme, voix évanescente, narguant le vice, offrant un peu d'audace au monde des lettres, emprises et prises, camaïeu de la féminité en transmutation intellectuelle et physique, cristallisation aboutie, alchimie des passions, Sandrine Rotil-Tiefenbach signe là un premier livre couillu et magnifique. Oui, elle a osé révéler l'indicible par le jeu des miroirs immortels. Il se passe quelque chose dans la jeune littérature française. Ce livre en est le témoin... »

UN LECTEUR de Paris (commentaire anonyme sur Amazon.fr)

 

« Ce petit roman est du genre à se lire d'une traite, mais méfiez-vous des apparences, il cache un énorme défi littéraire : faire passer une certaine vision de la sexualité féminine dans la tête du lecteur. D'ailleurs la couverture, suffisamment explicite, nous donne une idée précise du désir de l'auteur et de l'éditeur de lancer un pavé dans la marre. Elle a pour but de choquer le lecteur. Si ce choc est dépassé alors il pourra retirer le meilleur de ce roman, sans a priori. »

LIONEL C., Val-de-Marne

 

« Un premier roman étourdissant, d'une théâtralité sobre et maîtrisée qui prend au corps et au cœur, qui submerge ou qui désarçonne dans les silences. Sandrine Rotil-Tiefenbach arrive dans le bain de requins des lettres, en sirène nonchalante, bercée par des mondes imaginaires et des réalités crues. Elle nous offre un aperçu de son univers textuel qui est bel et bien le prétexte charmant, empli de stupre et de fornication des consciences, à une réflexion profonde sur le désir originel. »

FREDERIC VIGNALE, chroniqueur, artiste multiface, Le Mague

 

« Le mensonge est contenu dans la vérité. Il ne faut pas prendre celle-ci au pied de la lettre, et inversement. La vérité est un pylône qu'il faut voir de tous côtés, y compris ausculter sa racine. Elle est inatteignable. Comme le relève Serge André citant Lacan "la vérité elle-même a structure de fiction". Pourtant, en affirmant un Je, on pourrait peut-être inciter les individus à se dire, à se murmurer enfin des confidences inavouables et privées quand toutes les conversations quotidiennes ne visent qu'à se taire, à cadenasser ses pulsions, à paraître soit brillant ou beau, objet désirable, soit peu dangereux. Qu'il serait beau que les gens se mettent en danger, qu'ils osent leur faiblesse qui deviendrait leur force, qu'ils exhibent leurs extrêmes ou dévoilent leur sentiment de rien. Le roman de Sandrine Rotil-Tiefenbach est une forme de Journal de Bridget Jones moins grand public mais en cela plus vrai. Encore un excellent récit révélé par les éditions QUE. »

THIERRY ZALIC, TZP, mai 2003 - n° Underground

 

« Il s'agit d'une plongée dans la chair, de pages qu'on écarte, de flashes qui se succèdent, rythmés, comme des va-et-vient amoureux. Il s'agit d'un roman public, un espace commun, où l'on trouve ce que l'on est venu chercher, un coin pour les femmes, un coin pour les hommes, et du fantasme pour tout le monde. Sauf qu'ici rien n'est crade ni glauque. [...] Le rêve de cette jeune fille ne devrait jamais cesser d'être réalité. Malade elle ? Peut-être. Ou pas. Elle seule le sait finalement. [...] Non ça n'est vraiment pas un roman érotique. Car le sexe n'y est pas une finalité. C'est la vérité que l'on y cherche. Une occasion de faire le point sur l'amour. Quelque part sous ses corps qui se mélangent il y a des clés. La clé d'une ceinture mentale qui bride tout.
De la littérature immédiate. Qui parle, qui chuchote. Magnifique. »

DAMIEN PEREZ, écrivain

 

« Vivant, maîtrisé, sensible et émouvant. C'est, bien entendu, écrit par une femme mais c'est une écriture qui n'a pas de sexe. D'ailleurs on ne peut pas écrire sur le sexe s'il en est autrement. En plus c'est plein d'humour. »

SOPHIE BRISSAUD, auteur, graphiste, typographe, traductrice,
éditrice et… cordon bleu

 

« La scène se passe dans les Urgences de la vie. Le personnage principal est le désir. Sarah est la page que les hommes doivent écrire, à l'encre de leurs envies. [...] Sandrine Rotil-Tiefenbach dépeint si bien le monde qu'elle envisage que vous pourriez bien vite vous laisser berner. »

SEVERINE CAPEILLE, Sistoeurs.net

 

« Il est trop tôt pour "faire l’article". »

BRUNO WAJSKOP, écrivain et éditeur, Que

 

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commentaires

P
Je ne peux, hélas, rien en dire... Si, je veux le lire !
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